Mon retour sur l’Instax Mini9

Après un atelier Portraits au Polaroid dispensé par mon formateur Alain Guillemaud, j’ai offert à mon fils un Instax pour son anniversaire. C’était pour moi une manière de nouer un lien créatif avec lui et de pratiquer la photo ensemble.

Pour des raisons de coût de matériel et des recharges, je n’ai pas souhaité investir dans un Polaroid. Louis est encore jeune et casse beaucoup. A vrai dire, j’ai lorgné longtemps sur l’Instax Square et l’Instax Mini90, mais des considérations pratiques m’ont faite revenir sur terre : c’est un cadeau pour Louis et l’appareil se doit d’être robuste.

La finition tout plastique de l’appareil répond bien à cette exigence. Il n’y a pas de fioriture à part une molette pour choisir le niveau de luminosité et une petite loupe pour de la Proxi. Les cartouches s’insèrent facilement et l’appareil est maniable.

Les premières photos

On a eu pas mal de ratés au début. L’appareil semble cadrer de manière un peu aléatoire. Disons qu’il a tendance à cadrer trop à gauche et vers le bas. Il faut dévier la visée légèrement vers la droite et le haut et cadrer plus serré !

Et puis au bout de quelques photos, la magie arrive. Nous finissons par comprendre comment cadrer et comment tirer parti de cette composition allongée. Nous avons joué avec les portraits et quelques paysages pour le moment.

J’ai commencé par une cartouche en noir et blanc.

Comme les formats sont petits, je recommande de miser sur des cadrages minimalistes. Attention aux ambiances chargées en détails : les photos deviennent difficilement lisibles. Eviter les lumières crues et gare aux ciels très blancs : l’appareil a tendance à surexposer. Les blancs sont vite cramés. Les photos de plage sur le sable en plein soleil ressortent souvent surexposées. Celles-ci dessus ont été prises par temps gris et on est limite dans les contrastes.

Pensez à bien régler la molette sur le niveau de lumière. Ne cherchez pas à surexposer en pleine journée. Restez plutôt sur les recos données par l’appareil. Il indique par un point rouge le niveau de lumière estimé.

Cherchez des situations contrastées en couleurs et niveaux sombres / niveaux clairs pour un rendu graphique facilement lisible. Les Instax-ci dessous ont été copiés avec mon i-phone et leur rendu sur le site n’est pas optimal. Les photos sont plus nettes en vrai. La netteté des photos sur Instax est équivalente à celle d’un Polaroïd.

La photo au centre du triptyque a été faite avec la loupe proxi. Je me suis beaucoup approchée de Louis pour le prendre en photo. La lentille déforme un peu mais elle permet de faire des portraits qui remplissent le cadre.

J’ai eu l’occasion de tester quelques formats en couleur. Ce billet va s’enrichir au gré de mes vacances. Comme pour les formats nb, j’ai cherché des compositions simples et graphiques.

La photo à droite a été prise en début de soirée : la luminosité ne ressort pas beaucoup et le rendu est un peu sombre. Ne pas hésiter en fin d’heure dorée, à tourner la molette sur le menu « ombre » afin de faire entrer le plus de lumière.

Bilan

L’Instax est un très bon compagnon de route si on ne recherche pas la précision d’un numérique. J’aime beaucoup l’instantané de la photo et son côté aléatoire qui donne de jolies surprises. On appuie sur le bouton et la photo apparaît en quelques minutes.

Il faut un peu manipuler l’Instax pour le dompter. Les premières photos sont décevantes mais en persévérant, on arrive à de jolis résultats.

J’aime bien le côté rudimentaire de la photo. Il n’y a pas de réglage. Seules la compo et la lumière (et votre sujet) vont construire le rendu de la photo. Je repasserai par ici vous livrer quelques autres photos en couleur au fil de mes vacances.

Et vous ? Avez-vous un instantané ? Un Polaroid ? Un Instax ? Quelle est votre expérience ?

2 commentaires

  1. J’ai hâte de voir la suite de tes expériences avec l’Instax ! J’ai plutôt délaissé, depuis quelques mois, mon Instax Mini90.. Mais un de ces jours ça va me reprendre ! Faut déjà que je rachète des recharges.. faut avouer, quand même, que le coût est un frein..

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    1. Oui les recharges ne sont pas données mais c’est moins cher qu’avec un Pola et 2 recharges de 10 coûtent à peu près le prix d’une peloche argentique 24ex et son développement. Donc oui ça coûte mais ça reste dans le prix de l’argentique. Comme pour l’argentique… on se garde de mitrailler et ça reste un plaisir. Pour Louis, je suis en train de voir pour lui faire un défi type Alj en composition genre une série de formes urbaines ou lignes … histoire de lui faire prendre conscience de la compo. Je mettrai ce billet à jour dès que j’aurai des Instax sympas à publier.

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