Hier soir à Pekin, un couvre-feu nous forçait au repos. Les rues étaient bloquées pour permettre aux militaires de répèter leur parade à l’occasion de la commémoration des 70 ans de la République Populaire de Chine, décrétée par Mao le 1er Octobre 1949. L’évènement promet d’être grandiose. Quant à moi, j’ai profité de ce quartier libre pour partager mes premières impressions de voyage.
Après 12 heures de vol, j’ai atterri à Pékin à 5h20 du matin. La journée fut longue – très longue puisque je suis partie me promener dans Pekin pour visister la ville et pour me caler dans le rythme le plus vite possible. J’ai vécu deux jours en un.
Ce premier rendez-vous du bout du monde m’a fait l’effet d’un plongeon en eau fraîche. Ça réveille, ça saisit, ça étourdit un peu. Mais une fois qu’on est dedans, on apprécie. C’est la première fois que je mets les pieds en Asie.
En arrivant à Pékin, j’ai eu la nette sensation d’être arrivée dans un monde inconnu, dans une culture avec laquelle je n’ai aucun repère. Rien de ce que j’entends, vois ou lis ne m’est familier. Même communiquer en anglais n’est pas fluide, puisque la plupart des chauffeurs de taxi peinent à le parler et ne lisent pas notre alphabet ! Heureusement que les traducteurs ont été créés.
Pekin (Beijing)
On surnomme Pékin la ville qui ne dort jamais. Je n’aurai pas ce bonheur de le vérifier par moi-même, puisqu’à l’heure où je poste ce billet, je suis déjà à Shanghai. De jour, je peux vous dire que la ville grouille de monde. Il fait chaud et tout le monde vit dehors, sur les trottoirs et dans les transats. Les gens sont souriants et dans l’échange, même si la communication est difficile.
Je me suis surtout promenée dans le centre : la rue commerçante, la Place Tien’amnem et la Cité Interdite. Je me suis un peu aventurée à la périphérie du centre.
La ville me paraît plutôt traditionnelle mais on dit de Pékin que son architecture est contrastée. Entre les monuments et les buidlings, il y a de petits quartiers habités par des familles modestes. Chaque zone de la ville a son lot d’agents de sécurité et de balayeurs qui ramassent inlassablement ce qui traîne par terre. Les rues comme le métro sont très propres et très sécurisées.
Des couleurs et des odeurs
Pekin est riche de sensorialité. La ville est colorée d’enseignes rouges et jaunes dont les caractères en mandarin me renvoient une signification plus qu’énigmatique. On sent beaucoup d’odeurs de fritures et de cuissons à la vapeur. Cela peut vous paraître bizarre mais j’ai trouvé que les rues de Pekin avait une odeur particulière de poussière un peu souffrée. C’est aussi l’une des villes les plus polluées de Chine. J’ai été frappée du nombre de gens qui portent un masque.
Des monuments splendides
Au cours de ces deux jours, j’ai approché la Cité Interdite mais je n’ai pas visité ses beaux palais. Il m’aurait fallu 4 heures de temps supplémentaire et j’ai préféré me promener autour des remparts. Il y avait beaucoup trop de monde.
En revanche, le lendemain matin j’ai pris le temps de visiter le Temple Celeste qui était un lieu de recueillement de l’Empereur. Son architecture est chargée de symboles.
J’ai vu Pekin en express. Le peu que je connais de cette ville m’a marquée et séduite à la fois. Je regrette de ne pas y être restée plus longtemps. Il m’ a manqué deux journées.
Me voici donc à Shanghai pour 18 jours. La suite en photos bientôt….
C’est vraiment plein de couleurs en effet. Tes photos me donneraient presque envie d’y aller. En effet, comme tu le soulignes, le fossé culturel est si énorme que l’Asie me fait tout de même un peu peur… 😁 Merci pour ce partage.
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Merci Stef. Tout dépend de ce que l’on recherche dans le voyage. La Chine m’a offert une très belle expérience et une jolie facette de l’humanité. On revient plus humble
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C’est chouette de prendre le temps de nous faire partager ton séjour ! Merci pour ces belles images !
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Merci Evelyne . Je m’étais promise de vous faire partager cette expérience
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